Main d’oeuvre saisonnière
Il est pratiquement impossible de comptabiliser avec exactitude cette main d’oeuvre saisonnière. Nous en sommes réduits à des évaluations très approximatives qui se basent sur les besoins de main-d’oeuvre des groupes de trekking et qui ne reflètent sans doute que de loin la réalité.
Approximativement…
- Si 35 685 touristes ont utilisé les services d’une agence en 1991, cela donne une moyenne approximative de 4 500 groupes par an.
- Les besoins en main d’oeuvre pour un groupe de 8 personnes, sont les suivants: 1 sirdar et 1 cook, 2 sherpas, 4 kitchen-boys et 2 porteurs par personne, soit 16 porteurs permanents pour un groupe. Les emplois potentiels offerst par le trekking sont de l’ordre de 100 000.
- Mais il faut considérer que chaque membre d’une équipe de portage travaille en moyenne 4 fois dans l’année, ce qui donne environ 25 000 emplois.
- Il faut encore ajouter les porteurs qui sont employés par les expéditions pour acheminer le matériel jusqu’au camp de base. La NMA en comptait 10 196 en 1998.
- On peut donc considérer sur cette base que le trekking et l’himalayaisme emploient au moins autour de 35 000 personnes.