Tous les articles par Christian

Président de l'ARDPH. Il est le créateur et le directeur du Bureau des Guides de la Vallée de Joux (Suisse) depuis 1994 et instigateur de la première école des Accompagnateurs de montagne du Canton de Vaud. Infirmier et professionnel de la montagne, ses compétences l'ont amené à travailler durant 7 ans pour les secours en montagne. Avant tout un homme de terrain et de communication, il met son expérience de création et de gestion d'entreprise au service de l'Association qu'il a fondée.

Cours de français

2018. Leur formation se termine en novembre.  Binod et Sunita ont cependant dû refaire les 2ème et 3ème niveau. Une situation difficile pour la fière Sunita qui est habituée à cumuler de bonnes notes. Elle aurait préféré galérer dans un niveau supérieur plutôt que de devoir répéter des années. La raison l’a emporté. Ce recalage les aura obligés à étaler leur formation sur 4 niveaux au lieu de 6.

Le 26 décembre 2017,  Ils commencent tous ensemble !
Sunita et  Binod avaient les yeux pétillants lors de leurs inscriptions. Et croyez-nous, il faut en vouloir… Par exemple, pour Sunita : c’est
7h à 8h30 : cours de français (5 jours par semaine).
9h à 11h : Collège
11h à 17/18h : Un ptit job d’étudiant pour une banque.

Kanchha, lui était plus inquiet… surtout de se faire dépasser par les plus jeunes…
Shakti Man, passe son tour en faveur de sa fille.

Chemins pour fauteuil roulant express

Projet terminé en septembre 2018

Vous connaissez l’histoire de Aaïti maintenant. Paralysée après un accident de camion tombé dans un ravin. Elle et sa famille ont ensuite survécu et vécu l’effondrement de leur maison de terre rouge lors du séisme.

Depuis mars 2017, nous avons mené à terme la reconstruction des sa maison et Aaïti a retrouvé le sourire. Même si la situation reste dramatique pour elle et son entourage.
Heureusement, comme la plupart des ethnies au Népal, une personne handicapée physiquement ou mentalement, n’est jamais en reste du clan ou de la société.

Les déplacements en fauteuil dans un village accroché à la pente et sans sentier autres que ceux en terre, est impensable. Pour permettre à Aaïti de renforcer son tissu social, son frère Nima a une idée.

Réaliser un petit chemin en dur,  pas trop en pente, lui permettrait d’aller d’une maison à l’autre pour taquiner ses voisins.

Ecole privée pour Anuja

Anuja :   9 ans en juillet 2017, étudie depuis novembre 2017  à  l’école privée Berhardt Collège à Balku – Katmandu

Fille de Laxmi et Hari Bol. Son père cultive un petit bout de terre du côté de DakshinKali.  Il a été chauffeur pendant de longues années pour une compagnie de trek. C’est un homme précis, – ce qui est rare dans ce pays – persévérant, droit et assoiffé de connaissances.

Une maison pour Aaiti Lama, un espoir!

Aaiti et sa famille sont dans leur nouvelle maison depuis mars 2017.

En 2014 ans, Aaiti, du village de Jaméri décide de prendre toutes ces économies et de rallier Banépa au Népal pour y acheter le nécessaire pour ouvrir un petit commerce dans son village. Dépannage de savon, d’huile, bougies, ce genre de petites choses, pas grand chose. Au retour, embarquée sur le pont d’un camion, et à moins de 500 m de l’arrivée, le camion dévale le ravin…

Elle passe 6 mois à l’hôpital et les frais sont à la charge de sa famille.
Aujourd’hui  à 38 ans,  paralysée des jambes, elle n’a plus les moyens physiques de retenir ses urines ou ses selles.

Depuis le séisme Lire la suite

Surita en école privée

Surita Moktan, 11 ans

Un cancer à privé la petite Surita de sa maman il y a 4 ans. Son père la délaisse depuis. Surita  est du village de Jaméri. La scolarisation de Surita en école privée était le dernier souhait de sa mère avant de s’éteindre. Début avril 2016, nous avons fait évaluer son niveau à l’école privée de Apgari.

Depuis mai 2016, Surita  est à l’école privée  » Pragati English Nording School, Sindhuli  » à Apgari.

Situation décembre 2015/Janvier 2016

Nous continuons pour le moment à fournir des abris de tôles pour les moins chanceux.  A ce jour, 03.02.2015, nous avons pu abriter 81 familles sous des  abris provisoires de tôle.

Comme si le Népal n’avait pas assez de soucis en ce moment à se reconstruire… Ce début d’hiver le pays rentre dans le 4ème mois de blocus économique imposé par l’Inde. Manque de médicaments, de vaccins, hôpitaux au ralenti, malnutrition, pas d’essence, pas de gaz, 11 h de coupure d’électricité par jour, font courir de graves dangers aux enfants ainsi qu’aux personnes âgées. A cela s’ajoute les dégâts dans les maisons causés par les tremblements de terre et l’on a une situation catastrophique voire un chaos.
L’origine de cette situation est la nouvelle constitution qui divise le Népal en 7 provinces et réduit l’influence des communautés Tharu et Madesi dont les résidents sont Népalais d’origine Indienne. lire la suite

situation octobre 2015

6 mois après le séisme, l’hiver défie les rescapés

En ville ou en montagne et dans des hébergements de fortune, des milliers de Népalais s’apprêtent à affronter l’hiver.

Nous concentrons toujours nos efforts à l’amélioration des hébergements de fortunes en tôles dans les secteurs de nos amis porteurs et guides des régions de Kanigaon et environs.

Avec CHF 140.- nous procurons un abris provisoire de tôle pour 1 famille qui pourra affronter l’hiver. Ces plaques peuvent être récupérées pour le toit lors des futures reconstructions.  

Au niveau national, cependant,

  • Ce sont 81 000 foyers vivant à plus de 2 000 mètres d’altitude qui ont besoin d’assistance rapidement afin d’éviter les conséquences potentiellement dramatiques de l’hiver.
  • A l’heure actuelle, on estime que 530 000 personnes se trouvent toujours en insécurité alimentaire dans 11 des districts touchés par le séisme.
  • Le nombre de maisons détruites avoisine les 605.000 alors que
  • plus de 400.000 autres sont endommagées.
  • On estime qu’environ 50.000 familles sont encore sans maison,
  • que 3 millions de népalais n’ont toujours pas accès à des services d’hygiène et qu’
  • 1,1 million n’ont toujours pas accès à des infrastructures d’eau potable.
  • Les familles qui vivent encore dans des camps de déplacés et qui n’ont pas pu retrouver leur foyer présentent toujours des niveaux de stress élevés six mois après le tremblement de terre.

 

Situation au 14 août 2015

L’image ci-dessus, vous présente l’un des abris de fortune que nous avons réalisés dans le village de Arkapur. Même si les maisons sont devenues des pièges mortels, d’autres, dont les maisons n’ont pas été entièrement détruites, ont décidés d’installer les plaques de tôles sur les murs fragilisés.  Si les murs menacent de s’écrouler, ce choix permet d’abriter aussi les récoltes…

A ce jour, et grâce à vous, nous avons abrité 54 familles.

Pour rappel : Avec CHF 140.- nous procurons un abris provisoire de tôle pour 1 famille. Ces plaques peuvent être récupérées pour le toit lors des futures reconstructions.

Bien que leur fréquence et la gravité ont diminué, la possibilité de tremblements de terre ou des répliques continue. Hier certaines écoles ont évacués les classes. Les alertes sont encore bien présentes et la terre n’est pas encore calme.

De nombreux porteurs de trek sont engagés pour travailler en ville. A la masse, ils réduisent les décombres des habitations en petits morceaux qui sont ensuite évacués.

Voir régions de treks ouvertes

Reconstruction de la maison de Ram Bahadur – Seisme du 25.04.2015

Le 30 octobre 2015, le montant nécessaire à la reconstruction de la maison de Ram a été réuni avec un surplus de CHF 21.-

Tous ceux dont les maisons sont tombées seront bien occupés cet automne. Moment propice aux reconstructions. La difficulté est de trouvé  la main d’oeuvre tel que charpentier etc… , Il y a tant à faire partout que la demande est forte.

Pour nous assurer du démarrage de la reconstruction de la maison de Ram dés le mois de novembre,  nous avons d’ores et déjà versé un acompte en août afin de réserver la main d’oeuvre d’un charpentier et des autres corps de métiers.

Vous aurez plus de nouvelles en mai 2016

Situation au 12 juillet 2015

Beaucoup de villages voisins de Kanigaon manquent encore de plaques de tôle pour confectionner des abris provisoires. Il est triste de constater que de nombreuses familles  n’ont reçu aucune aide d’urgence pour un simple abri de tôle pour un prix de revient d’env. CHF  140.-

A ce jour, la mousson n’a pas encore été agressive sur le secteur de Kanigaon.

Nous avons fournis encore 480 kg de plaques de tôle aujourd’hui pour 4 familles du village de Arkapur. Le même village ou nous reconstruirons la maison de Ram. Qualité identique que dans les articles précédents.

Merci encore et toujours pour vos soutiens qui nous permettent d’abriter provisoirement des familles de paysans, porteurs et guides de trek.

Nouvelles du 05 juin 2015

Excepté les personnes impliquées ou en contact régulièrement avec le Népal le savent, mais la terre est toujours secouée dans le pays, entretenant la peur et achevant les maisons qui tentent de résister…
La mousson est toute proche à présent.
Les maisons du village natal de Thuli , Jaméri, sont maintenant toutes par terre. Il n’en reste aucune debout.

Vraiment désolé, Betty, le mur de moulins à prières terminé en juillet et qui n’était que partiellement endommagé est aussi tombé.

Ce village n’a  aucune plaque de tôle pour se protéger de la mousson. Les plaques de tôle permettent de confectionner des abris temporaires plus « confortables » que les bâches.

Même si nous pensions nous concentrer sur la reconstruction d’une ou plusieurs maisons, demain, et grâce à vous, nous procurerons des plaques de tôles pour ce village.

Dans le concret cela signifie, dresser un inventaire des 41 maisons et des membres qu’elles abritent et répartir des plaques de tôle.
Le choix est porté sur des lots de 6 pièces de 11 pieds (grande taille) de la marque AARTI.
Besoin par abri : de 8 à 12 pièces.
Prix de revient du lot, 6’600 NRS avec une fluctuation de 300 NRS. (env. CHF 70.-/lot)

Les écoles à Katmandu vont ré-ouvrir dans quelques jours et les admissions vont démarrer. Ce qui signifie aussi pour certains enfants, de réintégrer la capitale.  Kanchha pour sa part, a dressé des bâches prés des toilettes en bas de l’appartement. Le danger des secousses ne permettent pas encore de dormir à l’intérieur.

Nouvelles du 12 mai 2015

Voilà encore de bien tristes nouvelles. On pensait que toutes les répliques journalières depuis 17 jours étaient annonciatrices d’un lent rétablissement . Et le deuxième séisme de ce matin de 7.4, et plus à l’Est a eu raison des dernières maisons debout à Kanigaon et environs. Cette fois, celle de Budiman est tombée et ce n’est plus qu’une question de quelques heures ou de jours pour celles de Kanchha, de Shakti Man, et bien d’autres …

Nous aimerions tant que tout s’arrête !

Famille Ram Babu

En avril/mai 2015, Christian aidera Ram pour son adhésion à la communauté des moto-riksha et finaliser sa licence de taxi. C’est à dire, transformer sa plaque rouge (privé) en noire (taxi).
Le 20 janvier 2015, un petit garçon est récemment venu  agrandir la famille.

Info flash en rapport avec ce projet et le séisme du 25.04.2015
Mai 2015. Malgré la tragédie et la tristesse, Christian est parvenu au sud épuisé. Ram Babu est maintenant en plaque de taxi noire et a adhéré à la communauté des moto-rikha. Notre travail pour se projet est maintenant accompli et terminé.

Centre de consultations prénatales, à Apgari

IMPORTANTNous laissons pour l’heure ce projet de côté.

En décembre 2014, nous rencontrions les représentants des 3 districts concernés. L’objectif, était les mesures du terrain qui sera mis à notre disposition si ce projet se concrétise. Et le terrain il est grand ! Cette rencontre à permit aussi de répondre aux différentes questions des habitants. Leur plus grande inquiétude étant de savoir à quel point le gouvernement serait impliqué conscient de la corruption en son sein. Sur ce point, il était facile de rassurer tout le monde ! …

Info flash en rapport avec ce projet et le séisme du 25.04.2015
Notre priorité est la reconstruction du village de nos amis et collaborateurs. Nous mettons ce projet pour le montant en second plan, en pensant que ce projet devra inclure une construction résistante aux séismes…

Info février 2016 – Les plans
Du côté suisse, Gina et sa fille, architectes, ont travaillé sur un projet qui sera soumis à un architecte népalais et en vue d’un travail commun.

Mur à mani de Jaméri

Nous sommes passé en décembre 2014. Encore une fois, la montée à Jaméri, le village natal de Thuli, a été éprouvante et dangereuse. Le mur à mani est terminé et domine la vallée. Il est devenu le lieu de rencontre préféré des enfants…

Info flash en rapport avec ce projet et le séisme du 25.04.2015
Terminé en décembre 2014, le mur à subi des dégâts que nous réparerons dés que possible.

Info flash en rapport avec ce projet – 05 juin 2015
Les récentes secousses ont mit le mur à terre…

Info flash en rapport avec ce projet – 14 août 2015
Les moulins ont été récupérés et retaper. Le bois bricolé. Le mur sera bientôt redressé.

Info flash en rapport avec ce projet – avril 2016
Le mur est reconstruit. Il reste juste à faire le ciment et la peinture.

Ecole privée pour Urmila

Urmila Moktan : 10 ans en 2016.. Elle est la sœur de  » Radio locale  » parce que sa sœur est une vraie pipelette ! Alors qu’Urmila est plus discrète

Père : Prem Moktan, paysan aux conditions modestes et porteur de trek. Il est marié à Mailli. La famille habite le village de Kanigaon et nous la  connaissons depuis de nombreuses années.

Depuis mai 2016, Urmila étudie à l’école privée  » Pragati English Nording School, Sindhuli  » à Apgari. 

Ecole privée pour Nema

Nema Ghising : 9 ans en 2016

Elle est bien plantée dans ses chaussures. Même si comme de nombreuses filles au Népal elle est très timide, elle est franche, sait ce qu’elle veut et ne se laisse pas marcher sur les pieds…

Depuis mai 2016, Nema étudie à l’école privée  » Pragati English Nording School, Sindhuli  » à Apgari.